don't stop believing

Chère journal.

La vie n’est rien, inutile et a la fois indispensable, je ne peux m’empêcher de regretter tout mes choix. Le manque de personne se fait fort, retourner au Texas serait surement ce qu’il y aurait de plus raisonnable mais je ne suis pas raisonnable. J’aimerais seulement comprendre, pourquoi en ce moment tout s’acharne petit a petit sur moi ? Pourquoi « give me a rainbow » a embauchée une nouvelle mannequin qui me fait beaucoup trop d’ombre, qui me piques les couvertures des magasines, des défilées ou encore la place que j’ai envers ma chère patronne Cally. Croyez-moi, je vous jure, je me vengerais, elle aura très mal, cette petite nouvelle. En ce moment, je repense a tellement de chose, revoir des gens que je connais depuis un moment, me ferais le plus grand bien. Il y a quelques semaines maintenant, j’ai recroisée mon ex petit ami, une rencontre inattendue qui d’habitude ne fais pas tellement de bien mais lui si, je l’aimais beaucoup a l’époque, mais tout fini un jour alors. Dans cette ville, je n’ai pas vraiment d’amis, ils ne sont pas vraiment présent, heureusement que mon meilleur ami est là, enfin sauf en ce moment. Y’a-t-il quelqu’un dans ce monde, que j’aime assez pour qu’il vienne un jour sonner a ma porte, un matin, un soir, un midi, juste me réchauffer devant ma cheminée. Sur ces mots, je ne peux que te fermer, en espérant te raconter des choses beaucoup plus joyeuse pour nous deux.

Après ces quelques lignes, un bruit crispant résonnait dans un immense appartement, solitaire sans signe de vie. Assise sur le canapé, je fermais brusquement le dit journal, de malheur, ou sortes toutes mes peines, tout mes espoirs, tous mes rêves qui malheureusement ne viennent jamais a leur bout. Une tasse de chocolat chaud a la main, je soupirais, allumant ma télévision, je voyais l’heure qui défilait sur l’horloge rectangulaire du salon. La demi-heure sonnait, un sourire se lisait sur mon si doux visage, je me levais, posant ma tasse sur la table, enfilant rapidement ma veste en cuir, je me regardais une dernière fois dans le miroir, prête a sortir pour aller travailler, je recevais en même temps un petit message. Je souriais voyant le destinataire, Cally, ma patronne. Ma tête changeait du plus au moins, passant par tout les stades : la tristesse, la déception et enfin la colère. Je n’allais donc pas travailler aujourd’hui, ce n’est autre que la nouvelle mannequin qui allait me remplacer aujourd’hui, je n’en pouvais plus, de cette fille, une chose est sur, ma vengeance serait tellement vénéneuse, qu’elle quitterait alors la boite sans même se retourner, ou ayant le temps de regretter sa décision. Soupirant, j’enlevais alors ma veste, la jetant sur le canapé très rapidement. Je rallumais alors la télévision, zappant sur toutes les chaines, je m’ennuyais encore plus que je n’aurais jamais cru. L’ambiance de la boite commençait a me manquer. Je marchais en rond dans ma maison, m’approchant du congélateur, je sortais un pot de glace, entier et commençait a le manger, devant une cassette que j’avais lancée, une cassette souvenir, dans mes plus jeunes années, dessus on pouvait voir, mon ex petit ami, que j’avais croisé dans la semaine, son frère et d’autre gens dont je ne me souvenais plus vraiment.

Léchant, une dernière fois, ma cuillère de glace, j’allais jeter le pot dit vide, dans ma poubelle. L’ennuie me prenait, comme Baudelaire le disait si bien : « Le temps c’est l’ennemis ». Décidément, ce grand homme du siècle d’or français avait totalement raison, le temps était devenu mon ennemi, plus puissant que jamais, je devais l’éliminer de plus en plus, comme des kilos en trop. Je montais alors, dans mon dressing, essayant des tonnes de vêtements les uns après les autres. Je fini alors, par choisir surement ma tenue favorite, mon boxer avec mon débardeur, mon pyjama autrement dit. Regardant, le nombre de tenue jetait par terre dans cette immense salle, je ne pu m’empêcher de fermer la porte discrètement sans rien ranger. Je descendais alors en bas, ressortant un pot de glace de mon congélateur et m’allongeant dans mon canapé de nouveau, soupirant, la télévision allumait, mon dos contre la cheminée allumée comme dans les vieux feuilletons. M’installant parfaitement bien, une couverture, sur mon corps, je mangeais en même temps, regardant toujours les cassettes de mon enfance, avec toujours les mêmes acteurs principaux dedans, je rigolais toute seule. Qu’est qu’on pouvait en faire des conneries. Une sonnerie retentissait, je souriais, espérant de tout mon âme qu’il s’agit de Cally, qui viennent me chercher a la rescousse. Sortant de ma position, toujours avec ma petite tenue, j’ouvrais la porte, me retrouvant face a Anakin , je ne savais alors que dire, restant la main sur la porte, comme surpris, je restais figeait.